L'Etat réduit sa participation dans Orange

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Bpifrance Participations, qui gère les participations de l'Etat dans les entreprises, vient de céder 1,9% du capital d'Orange au prix de 583,8 millions d'euros. La somme récoltée servira à financer de nouveaux investissements stratégiques.

Publié le 13-10-2014 par Laurent Baquista

Politique de cessions

 

Après avoir vendu cet été 3,1% du capital de GDF Suez, l'État continue sa politique de cession de titres dans des entreprises solides et prospères, de façon à dégager des marges de manuvres financières supplémentaires pour des investissements nouveaux, de sauvetage ou de relance.

Bpifrance Participations vient donc de céder, dans le cadre de cette stratégie, 1,9% du capital d'Orange, ce qui représente environ 50 millions d'actions au prix de 11,60 euros par action. La transaction a été menée par Goldman Sachs et BNP Paribas sous la forme de livres d'ordres proposés aux investisseurs institutionnels. Elle a rapporté 583,8 millions d'euros.

 

 

Stabilité du capital

 

Bpifrance possède encore 11,6% des parts de la société. Avec celles détenues par l'Agence des Participations de l'État, liée à Bpifrance par un pacte d'actionnaires, l'État contrôle encore 25% du capital de la société. Cette participation pourrait être amenée à se réduire encore, mais Bpifrance s'est engagée à demeurer un des actionnaires de référence d'Orange, et à ne pas procéder à de nouvelles cessions pendant les six prochains mois.

S'il s'agit de trouver de nouveaux fonds pour relancer la croissance et l'investissement en France, Bpifrance pourrait aussi céder des participations dans d'autre entreprises, comme EDF, ou Safran, voire la Française des Jeux. Les participations de l'État dans des entreprises qui ont de bons résultats sont légions.

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