L'Arcep confirme que Free Mobile satisfait à ses obligations de couverture 3G

L'Arcep confirme que Free Mobile satisfait à ses obligations de couverture 3G

Selon l'autorité de régulation des télécommunications, Free n'est pas en retard sur ses engagements de couverture 3G de la population française.

Publié le 06-04-2015 par Laurent Baquista

La réclamation de Bouygues Telecom

 

La semaine dernière, Bouygues Telecom contestait devant le Conseil d'Etat les mesures effectuées par l'Arcep sur le réseau de Free Mobile. Selon la filiale du groupe de BTP, l'opérateur mobile créé par Xavier Niel ne parvenait à revendiquer une couverture 3G de plus de 75% de la population française qu'à la faveur de ses contrats d'itinérance avec Orange, mais son réseau propre demeurait insuffisant par rapport aux engagements pris par les opérateurs à l'occasion des attributions et des prolongements de licences. Selon Bouygues Telecom, les mesures effectuées par l'Arcep étaient elles-mêmes erronées.

 

 

Réponse cinglante de l'Arcep

 

L'autorité a répondu à Bouygues Telecom en ce week-end pascal, en confirmant ses chiffres. Selon son Président, Sebastien Soriano, Free Mobile satisfait pleinement à ses obligations, et il « aimerait bien que les acteurs concentrent leurs investissements dans les réseaux plutôt que dans les prétoires ». Les mesures de contrôle effectuées par l'Arcep ont en effet permis de contrôler qu'avec 5000 antennes installées, Free Mobile couvre aujourd'hui 78% de la population française, sans tenir compte des contrats d'itinérances conclus avec Orange. Saisi par Bouygues Telecom, le Conseil d'Etat devra néanmoins confirmer ces chiffres et les affirmations de l'Arcep.

 

 

Le déploiement du réseau propre de Free Mobile se poursuit

 

Le développement du réseau de Free se poursuit donc, et son objectif demeure la couverture de 95% de a population en 3G dès 2018. Pour y parvenir, le trublion des télécommunications mobiles poursuit les installations d'antennes. Si le coût de construction d'un réseau propre a baissé grâce à la diminution des coûts des antennes, de leur alimentation en énergie, d'autres facteurs compliquent désormais la tâche des opérateurs : les propriétaires d'immeubles et les municipalités sont de plus en plus réticents à l'installation d'antennes relais, accusés d'être une menace pour la santé publique par les associations qui militent contre les rayonnements électromagnétiques.

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