Volvo, le constructeur spécialisé entre autres dans les camions et engins de chantiers, a enregistré un bénéfice d'exploitation supérieur aux attentes. La raison ? Elle est double. D'une part, le groupe, qui avait cédé sa branche automobile au groupe Ford en 1999, a augmenté ses prix. D'autre part, il a gagné en efficacité en réduisant les contraintes au sein de ses chaînes d'approvisionnement.

Un bénéfice net élevé

Le bénéfice d'exploitation enregistré par Volvo au cours du premier trimestre 2019 est égal à 12,7 milliards de couronnes suédoises, soit environ 1,21 milliard d'euros. C'est presque deux fois plus qu'au premier trimestre 2018 (5,8 milliards de couronnes suédoises). Son chiffre d'affaires a lui augmenté de plus de 20 % et ses ventes de 15 % avec une nette hausse en Amérique du Nord (+43 %) et une augmentation plus modérée mais tout de même non négligeable en Europe (+23 %). « Les progrès de Volvo Group se sont poursuivis au premier trimestre 2019. Nous avons augmenté notre chiffre d'affaires [...] porté par tous les secteurs d'activité et l'ensemble des régions » a ainsi expliqué le PDG du groupe Martin Lundstedt. Le deuxième trimestre marque cependant une baisse des commandes de poids lourds notamment à cause de l'Amérique du Nord. Mais le groupe se veut rassurant et ne prévoit pas de revoir ses objectifs pour 2019 à la baisse.