Jeunes généralistes : ce qui ne va pas et ce qui pourrait aller mieux

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Accès aux soins pour tous, couverture sociale, incitation à venir vers la médecine générale... les jeunes médecins généralistes et leur syndicat ont des revendications qu'ils présentent comme des pistes d'amélioration de leur profession. Car les enjeux sont sensibles. Autant en terme de soins que de territorialité.

Publié le 11-12-2017 par Laurence Bottero

La vie de médecin généraliste n'est pas un long fleuve tranquille. Il faut oublier les a priori sur la profession, dit bien ReAgjir, le syndicat qui regroupe les généralistes jeunes installés et remplaçants, c'est-à-dire les généralistes installés depuis moins de 5 ans et les chefs de clinique. Un message qu'il a développé lors de son congrès organisé ces 7 et 8 décembre à Avignon.


Faire le bon choix

Il faut dire que les sujets sont en lien avec le développement des territoires. Par exemple, le sujet de l'installation est une réelle problématique pour les internes, qui ont une vision toute personnelle mais biaisée. "Ils envisagent l'installation de façon groupée. Or quand on s'installe, il faut rencontrer des institutions comme l'ARS (agence régionale de santé NDLR) pour des données d'ordre médical, l'Urssaf, trouver un local, un collègue avec qui s'installer, acheter du matériel", note Yannick Schmitt, le vice-président du syndicat.

Et si l'installation relève du parcours du combattant, l'enjeu est au-delà de cette problématique, la capacité à combler les départs à la retraite et le manque de généralistes qui pourrait se faire cruellement sentir. "1 000 médecins partent chaque année et cela depuis 2007. D'ici 2025, nous perdrons encore 10 % des effectifs", précise Yannick Schmitt.


Et dans ce contexte, "le défi majeur est d'amener les jeunes médecins à choisir la médecine générale", quand on sait que certains de ceux qui le font ne pratiquerons pas, optant plutôt pour des p

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