Un rachat officialisé en juin

Trois mois après l'annonce officielle du rachat du groupe australien APN Outdoor par JCDecaux, le dossier avance encore un peu plus aujourd'hui, ce qui signifie que la finalisation de l'opération pourrait bien intervenir avant la fin d'année 2018. Ce matin, en effet, le groupe industriel français spécialisé dans la publicité urbaine a fait savoir via la diffusion d'un communiqué de presse qu'il venait de recevoir une nouvelle approbation de la part de l'Australian Foreign Investment Review Board, l'organisme chargé d'examiner les projets d'investissements étrangers dans le pays, afin de mener à bien l'opération en cours.

JCDecaux a expliqué que l'organisme a rendu avis écrit qui indique que le Commonwealth d'Australie n'a « aucune objection » au rachat d'APN Outdoor, via un « scheme of arrangement ». Désormais, l'acquisition menée par le groupe actuellement dirigé par Jean-François Decaux ne doit plus être approuvée que par les actionnaires d'APN Outdoor afin d'être effective. Ces derniers devraient statuer le 15 octobre prochain.

Un accord déjà reçu

Le mois dernier, le groupe français, qui emploie actuellement plus de 13 000 collaborateurs à travers le monde et qui est présent dans pas moins de 75 pays, avait déjà reçu une première approbation, celle de l'Australian Competition and Consumer Commission, l'équivalent de notre Autorité de la concurrence. Pour rappel, c'est en juin dernier que la plus grande entreprise de publicité extérieure au monde a réussi à mettre la main sur APN Outdoor, en faisant une offre améliorée de 1,12 milliard de dollars australiens (soit environ 714 millions d'euros), après une première proposition refusée.

Pour JCDecaux, cette acquisition, qui devrait désormais pouvoir être finalisée avant la fin de l'année en cours, trouve sa place dans le fait que le groupe australien est « très complémentaire » avec ses actifs de mobilier urbain. Par ailleurs, JCDecaux voit en ce rachat une manière efficace de renforcer sa présence et son offre sur le marché australien, où la communication extérieure représente actuellement pas moins de 6 % des investissements publicitaires.