Tokyo 2020 se tiendra sous le signe de l'innovation. C'est en tout cas le projet d'Intel, après un galop d'essai lors des JO d'hiver de Pyeongchang en 2018. L'entreprise américaine a notamment annoncé le déploiement du 3D tracking (ou suivi 3D) sur les pistes de courses. Les sprinters seront encadrés par des caméras 4K mobiles qui capteront et dissèqueront leurs mouvements. À la sortie, une surcouche vidéo qui permettra aux spectateurs de suivre le détail de leurs exploits, en direct et en rediffusion. Le tout sera appuyé par le cloud d'Alibaba.

Spectacle technique 

Intel devrait également mettre à disposition des spectateurs son système de réalité virtuelle, dénommé True VR, inauguré en 2018 en Corée du Sud. Il leur permettra de suivre, en plus des cérémonies d'ouverture et de clôture, des compétitions en immersion. Au programme : gymnastique rythmique, boxe, athlétisme et beach-volley. L'entreprise a aussi officialisé, en amont des JO, la tenue d'un tournoi d'Esport. Les participants seront sélectionnés lors des qualifications organisées en juin prochain, à Katowice, en Pologne. 

Préparation virtuelle

Le groupe prévoit par ailleurs de recourir à la réalité virtuelle pour former les gestionnaires des différents sites olympiques. Côté organisation, Intel a annoncé l'utilisation de Neoface, son système de reconnaissance faciale. L'entreprise estime pouvoir l'appliquer à près de 300 000 athlètes, bénévoles, organisateurs et journalistes. Motif : fluidifier les vérifications d'identité et réduire les risques de fraude.