Immobilier : le marché français sur le point de se tasser, pas de s'effondrer
Malgré quelques signes d'essoufflement, le marché immobilier français se porte bien. Les ventes et les prix pourraient reculer sur fond de grandes incertitudes macro-économiques. Mais en France plus qu'ailleurs, le secteur est connu pour sa solidité.
Publié le 08-09-2022 par Paul Marion
Jusqu'ici, tout va bien. Tel est le constat des observateurs du marché immobilier français, au moment où bien d'autres secteurs comme l'industrie ne peuvent pas en dire autant. Les chiffres de ventes dans l'ancien publié hier mardi semblent confirmer cette tendance.
Au deuxième trimestre, les prix des biens anciens ont légèrement décéléré en augmentant de 6,8% sur un an, soit -0,5 point par rapport à la croissance du premier trimestre. De même, le volume de ventes a un petit peu faibli. « Ce trimestre reste un très bon millésime, notamment en termes de niveau de prix », affirme au sujet du marché national Thierry Delesalle, président de la commission statistiques des Notaires du Grand Paris.
Le marché national atteint un plateau
Si l'on prend de la hauteur sur le paysage immobilier, l'Hexagone affiche une vigueur exceptionnelle au cours des dernières années. Le nombre de ventes a bondi de 876.000 début 2017 à 1.157.000 à l'été 2022. Un dynamisme rare, probablement pas durable. « Sur les douze derniers mois, on atteint logiquement un plateau. Il est vrai que le marché se calme en province avec un petit ralentissement de 3% des transactions. Mais attention, les avant-contrats ne s'effondrent pas, en particulier à Paris et en petite couronne », rapporte Thierry Delesalle des Notaires du Grand Paris.
Au premier rang des transactions, le notaire parisien témoigne d'une retombée de la ruée vers la province et les maisons consécutives aux confinements. Il note une « inversion ». « P
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