Immobilier : Berlin bénéficie du Brexit mais ne veut pas devenir Londres

Porte de Brandebourg à Berlin

Graphiques - Alors que le Brexit fait ralentir le marché britannique, l'immobilier allemand continue sa progression, Berlin en tête. Mais les autorités de la capitale ne voient pas nécessairement d'un bon œil cette nouvelle attractivité.

Publié le 04-11-2016 par Jean-Christophe Catalon

Le Brexit fait déjà ressentir ses effets sur l'immobilier britannique, le marché londonien devrait accuser l'année prochaine sa première baisse depuis 2008. De son côté, l'Allemagne est en train de prendre la relève. Pour la première fois depuis 2012, le marché de l'État fédéral dépasse celui du Royaume-Uni, à 13,6 milliards d'euros contre 10 milliards au troisième trimestre 2016 - soit la période suivant le vote du 23 juin - selon les chiffres de Real Capital Analytics.

Le marché immobilier des métropoles allemandes est très prometteur. Dans l'étude des tendances émergentes de l'immobilier européen menée par le cabinet PWC, le top cinq 2017 est largement trusté par les villes allemandes. La plus convoitée reste la capitale, Berlin, qui occupe la première place pour la deuxième année consécutive.

Longtemps mise à l'écart du développement économique du pays en raison de son histoire, Berlin a mis du temps à reprendre une stature digne d'une capitale européenne. Même si la chute du mur remonte à 1989, la capitale vit encore une "croissance de rattrapage", rappelle-t-on chez Aden-immo, spécialiste de l'immobilier berlinois. Et ça se ressent sur les prix. Étendu sur une superficie huit fois supérieure à celle de Paris, le Grand Berlin offre un marché de l'achat très abordable avec 2.750 euros le mètre carré. Même le "Ring", le centre ville, reste accessible avec un tarif moyen de 3.370 euros le mètre carré.

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