Île-de-France : quelles solutions de mobilités pour un trafic galopant ?

Trottinettes, Paris, transport, mobilités,

Face à la révolution de ses mobilités, la région francilienne met le paquet pour déjouer les pronostics de saturation. Reste à savoir qui va payer...

Publié le 27-06-2019 par Nabil Bourassi

Pour ceux qui ne l'ont pas encore compris, la mobilité sera à coup sûr l'un des sujets majeurs des élections municipales. Jamais, cette question n'aura jamais autant été un enjeu de campagne électorale. La maire de Paris, Anne Hidalgo, en sait quelque chose. Son mandat qui s'achève aura été rythmé par autant d'initiatives en matière de mobilités que de polémiques et d'incidents industriels. Du renouvellement très laborieux du contrat Vélib', à la fin désastreuse d'Autolib', en passant par l'irruption chaotique de services en free floating (des vélos aux trottinettes en passant par les scooters), sans parler des choix radicaux de réduction des voies pour automobilistes et de création de kilomètres de pistes cyclables à double sens, Anne Hidalgo a pris des risques, mais s'est également retrouvée face à des situations que nul n'avait prévues.

Alors que la loi d'orientation des mobilités (LOM), qui doit enfin doter les collectivités de prérogatives de régulation des mobilités, tarde à entrer en vigueur, la Ville de Paris a décidé d'anticiper en prenant une série de décisions restrictives sur les trottinettes : interdiction de stationner ou de rouler sur les trottoirs, obligation de payer une redevance d'occupation du domaine public, autorisation préalable... Mais, de fait, la mairie de Paris est plutôt dans une stratégie défensive, et n'a pas encore été capable de définir une régulation vertueuse susceptible de favoriser les mobilités innovantes et alternatives au tout-voiture, c

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