Arrestation de Meng Wanzhou, fille du créateur de Huawei et directrice financière de la firme, interdiction d'acheter des équipements/services Huawei, au nom de la sécurité nationale, pour les administrations américaines et entreprises en relation avec le gouvernement américain... C'en est trop pour la firme chinoise, dont le président du CA en France est François Quentin, qui a décidé de saisir la justice.

Une plainte contre les États-Unis

Placée sur la liste noire des États-Unis, Huawei a porté plainte à Plano, au Texas. « Le Congrès américain ne nous a jamais présenté les preuves sur lesquelles s'appuie la restriction de la vente des produits de Huawei. Huawei n'a pas d'autre choix que de contester cette loi auprès de la cour après avoir tout essayé pour dissiper les inquiétudes des législateurs américains », explique-t-on chez Huawei qui ne cesse de clamer son innocence face aux accusations d'espionnage. Les États-Unis ne sont pas le seul pays à prendre des mesures face à Huawei ou à y réfléchir. L'Australie a exclu cette dernière du marché de la 5G tandis que la France planche sur une proposition de loi. Wang Yi, le ministre chinois des Affaires étrangères, a déclaré que le gouvernement chinois prendra « toutes les mesures nécessaires » pour défendre Huawei.