HOP : le plan pour limiter la casse face aux low-cost

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Diminution des capacités, suppressions de postes, harmonisation de la flotte... la filiale régionale d'Air France se restructure, à l'heure où les low-cost ne cessent de se développer dans l'Hexagone. Le patron de HOP, Alain Malka explique cette restructuration à La Tribune.

Publié le 04-10-2018 par Fabrice Gliszczynski

Concurrencée par le TGV, attaquée par les low-cost étrangères qui ne cessent de se développer en France à l'image d'Easyjet, Volotea et maintenant Ryanair ; plombée par les départs de ses pilotes vers sa maison-mère Air France qui l'obligent à affréter en masse, HOP, la compagnie régionale d'Air France en difficulté, ne cesse de réduire la voilure et tente aujourd'hui de se restructurer pour gagner en efficacité après une fusion bancale et inachevée.

Deux PSE portant sur 125 postes chacun

Née du rapprochement de Regional, Britair et Airlinair en 2016, HOP vient de lancer deux PSE (plans de sauvegarde pour l'emploi), portant chacun sur 125 postes, et va en recréer parallèlement 35. Le premier PSE est la conséquence du basculement des effectifs de HOP vers ceux d'Air France dans les escales de Nantes et de Lyon où les deux équipes coexistent.

"Nous sommes en train de récupérer les conventions tripartites qui permettent de basculer de HOP à Air France. Cela devrait bien se passer. Les 125 emplois concernés devraient pouvoir basculer dans la partie Air France", a expliqué à La Tribune, la semaine dernière au salon IFTM Top Résa, Alain Malka, le directeur général adjoint de HOP Air France, en précisant que certains salariés avaient souhaité quitter l'entreprise de manière volontaire.

En revanche, le deuxième PSE est jugé "plus complexe". Il est la conséquence de trois éléments. Tout d'abord, la rationalisation des centres de décision pour "aller au bout de la fusion", avec une go

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