Le déclin d'Hewlett-Packard

En poste depuis septembre 2011, Meg Whitman ne parvient pas à convaincre les analystes financiers d'un avenir meilleur pour Hewlett-Packard. La CEO du géant de l'informatique se targue en effet d'une hausse des profits trimestriels à 1,27 milliard, contre 1,08 milliard l'année dernière. Mais cet indicateur n'occulte pas les ventes en recul pour le 11ème trimestre consécutif. Depuis 2 ans, la société pionnière de la Silicon Valley enchaîne les réductions de coûts et d'effectifs, dans une conjoncture défavorable marquée par le rétrécissement du marché des PC. Un véritable coup dur pour Meg Whitman, qui était revenue sur le choix -controversé- de son prédécesseur, Leo Apotheker, d'abandonner ce secteur en perte de vitesse.

Hewlett-Packard : suppressions de postes en perspective

Dans ces conditions, l'ancienne patronne d'eBay a annoncé une nouvelle vague de suppressions de postes, dans les activités n'affectant pas l'innovation et la relation client. Selon des sources proches du dossier, cette stratégie devrait se traduire par la suppression de 11 000 à 16 000 emplois, qui s'ajoutent aux 34 000 initialement prévus, sur un effectif global de 250 000 collaborateurs. Des chiffres qui contredisent le "redressement" du géant de l'informatique, comme l'affirme dans chaque communiqué Meg Whitman. A noter que la chute de la demande de PC, au profit du Cloud computing, impacte également la santé financière de Dell, l'autre géant américain de l'informatique.