HEC et autres écoles consulaires sont-elles sur le point d'être privatisées?

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Le mois dernier, en janvier, HEC a été la première école à adopter le nouveau statut d'établissement d'enseignement supérieur consulaire (EESC). Ce statut sera étendu à d'autres écoles parisiennes et permettra à des investisseurs privés d'entrer dans leur capital.

Publié le 26-02-2016 par Les correspondants de La Tribune

La Chambre de commerce et d'industrie (CCI) de Paris Île-de-France gère quatre écoles de management aux profils très différents: HEC, classée deuxième meilleure business school au monde par le Financial Times ; l'Essec, qui est devenue l'école de management de Paris-Saclay ; l'ESCP Europe, qui brasse les cultures sur ses campus européens, et Novancia, orientée vers les besoins des entreprises franciliennes. Tout récemment, en janvier, HEC a été la première école à adopter le nouveau statut d'établissement d'enseignement supérieur consulaire (EESC). L'ESCP Europe lui emboîtera le pas en janvier 2017. Ce nouveau statut inscrit dans la loi Mandon de 2014 sur la simplification de la vie des entreprises a été taillé sur mesure pour la grande école de Jouy-en-Josas.

« Il s'agit de rendre ces écoles plus autonomes dans leur gestion pour plus d'agilité et de rapidité », explique Xavier Cornu, qui était directeur général adjoint enseignement, recherche et formation de la CCI Paris Île-de-France jusqu'à sa retraite, il y a quelques jours.

Endettement potentiel et absence de dividendes

« La CCI reste majoritaire et aucun actionnaire ne pourra dépasser 33%. Il n'y aura pas non plus de dividendes. C'est une sorte d'économie mixte entre État et privé, une société à but non lucratif avec une mission d'intérêt général. Ce n'est pas du tout une privatisation », décrit Bertrand Léonard, le président de la Fondation HEC.

Il énumère les principaux enjeux de ce changement de statut :

« Avec la

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