Chiffre d'affaires en hausse

Hier soir, après clôture de la Bourse, le groupe Partouche a donné quelques indications sur les résultats du premier semestre de son exercice en cours. Le groupe spécialisé dans les casinos et les hôtels de luxe a ainsi fait savoir que son chiffre d'affaires avait progressé de 2,9% par rapport au premier semestre de l'exercice précédent, et s'élevait à 211,3 millions d'euros.

De ce point de vue, Partouche semble donc reparti sur une bonne dynamique de croissance de l'activité, avec cette hausse solide de son chiffre d'affaires semestriel. Toutefois, son excédent brut d'exploitation, exprimé sous la forme de l'Ebitda, s'élève sur ce semestre à 39,6 millions d'euros, alors qu'il était de 41,8 millions lors de la même période du précédent exercice.

La marge d'exploitation se situe quant à elle à 18,7%. Le résultat opérationnel courant ressort à 19,9 millions d'euros, contre 24 millions pour l'exercice précédent, soit une baisse notable. Enfin, son résultat net accuse une baisse par rapport à la même période de l'an dernier. Il n'atteint en effet que 13,3 millions d'euros, alors qu'il s'élevait à 21,1 millions d'euros lors du même semestre de l'exercice précédent.

Résultats contrastés

Malgré ces résultats que l'on pourrait juger très contrastés, le casinotier français semble satisfait de sa performance semestrielle. En effet, selon son communiqué de presse, « sur le 1er semestre de l'exercice, le groupe Partouche a continué d'enregistrer de bonnes performances, toutefois obérées par quelques situations locales particulières, notamment liées à la poursuite de la rénovation du parc ».

Partouche a en effet entamé voici déjà deux ans un programme de rénovation de plusieurs de ses établissements, dans le but de redynamiser certains d'entre eux dont le vieillissement avait fini par nuire à la fréquentation.

Le recul enregistré affecte d'ailleurs principalement les casinos. Deux facteurs expliquent cette baisse sectorielle, selon Partouche : tout d'abord la hausse du taux de CSG sur gains des jeux d'argent ; ensuite l'exploitation du Casino de La Ciotat dans sa nouvelle configuration, dite « Plein air », qui a « entraîné un recul de marge opérationnelle » ; enfin, les rénovations en cours sur plusieurs établissements ont aussi un impact sur leur fréquentation.

En revanche, l'endettement du groupe est resté stable, à 69 millions d'euros contre 69,3 millions auparavant, et ses capitaux propres ont progressé, passant de 367,9 millions il y a un an, à 378 millions d'euros aujourd'hui.