« Diffusion d'images et de photos à caractère pornographique » et « complicité de corruption de mineurs ». Ce sont les accusations dont Messenger (Facebook) et Snapchat font l'objet. Les cibles ? Deux collégiennes françaises. Les responsables du « chantage » et des « violences et agressions sexuelles » présumés sont quant à eux un groupe de collégiens scolarisé dans le même établissement que les victimes.

Deux plaintes déposées

La semaine dernière, deux plaintes ont ainsi été déposées auprès du procureur de Nîmes. Le groupe mis en cause, qui se faisait appeler « Netflix » sur les réseaux sociaux, aurait ainsi diffusé des photomontages pornographiques des deux jeunes filles dont l'une est âgée de 13 ans. L'avocate Maître Khadija Aoudia a souhaité responsabiliser Snapchat et Messenger et a demandé plus de contrôle de leur part. L'avocate a ainsi déclaré que « ces grands groupes qui dégagent des bénéfices considérables doivent protéger les plus faibles. Ils se doivent d'investir dans des paramètres de contrôle pour ne plus diffuser des photos à caractère sexuel concernant des enfants, des adolescents. » Un signalement de l'Éducation nationale a en outre été fait le 21 juin. Une enquête est en cours. Il semblerait que les auteurs présumés des faits avaient d'autres victimes.