Guyane : des centaines de personnes interpellent le gouvernement

Aux antilles-guyane, les partis traditionnels eclates

Six mois après le mouvement social qui avait paralysé le territoire, les Guyanais appellent le président Macron a tenir les engagements pris par son prédécesseur. Le collectif Pou Lagwiyann Dekole (Pour que la Guyane décolle) regrette l'absence d'un temps de rencontre avec le gouvernement.

Publié le 26-10-2017 par latribune.fr

Président différent mais revendications identiques pour les Guyanais. Près de 300 personnes se sont rassemblées mercredi soir à Cayenne à l'appel du collectif Pou Lagwiyann Dekole (Pour que la Guyane décolle) pour réclamer au président Macron qui arrive jeudi le respect des accords de Guyane signés après le mouvement social qui a paralysé le territoire au printemps, a constaté l'AFP.

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Les différents mouvements qui composent le collectif se sont succédé en tribune, place des Palmistes, pour appeler la population à se mobiliser jeudi lors d'une marche dans Cayenne, au moment où le président sera à Maripasoula, une commune défavorisée du sud-ouest guyanais.

Santé, éducation, justice, sécurité, immigration: le collectif a répété les revendications qu'il portait lors du mouvement social en mars et avril dernier. "Le social se meurt, la délinquance demeure", pouvait-on lire sur une banderole.

Le spectre du mouvement social d'avril

Le mouvement s'est conclu le 21 avril par l'Accord de Guyane, par lequel l'ancien gouvernement a acté un plan d'urgence de 1,08 milliard d'euros, signé des accords sectoriels et "pris acte" d'une demande de 2,1 milliards d'euros de mesures supplémentaires.

"On attend qu'il respecte ses propres paroles", a déclaré Davy Rimane, membre du collectif, rappelant que lors de la campagne présidentielle, Emmanuel Macron avait déclaré: "Je respecterai les accords de Guyane et j'irai même plus

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