Légère baisse attendue

Dans un communiqué de presse publié ce matin, le groupe industriel Groupe Gorgé a annoncé qu'il revoyait ses objectifs en légère baisse, et s'attendait désormais à un chiffre d'affaires compris entre 260 et 270 millions d'euros, contre 272 millions sur l'exercice 2016, à périmètres comparables.

Le groupe a également précisé que « les performances des pôles "Protection des installations à risques" et "Systèmes intelligents de sûreté" auront un fort impact sur la rentabilité opérationnelle courante ». Par ailleurs, les cessions envisagées dans le domaine couvert par le pôle Systèmes intelligents de sûreté pourront aussi avoir un impact sur le résultat net du groupe.

Enfin, Groupe Gorgé a également indiqué être « bien positionné sur de nombreux appels d'offres, dont au moins l'un d'entre eux devrait se concrétiser dans les toutes prochaines semaines ». Il s'agit d'appels d'offres portant sur la fourniture de produits que le groupe industriel français a développés durant ces dernières années et qui sont destinés aux secteurs de la robotique et du nucléaire.

Des retards qui pèsent

Cette prudence raisonnable s'explique par la nécessité de prendre en compte plusieurs facteurs conjoncturels. En premier lieu, dans l'activité du pôle Systèmes intelligents de sûreté, plusieurs appels d'offres ont tardé à déboucher sur une prise de décision, ce qui ne permet pas d'atteindre l'objectif annuel annoncé. En effet, Groupe Gorgé n'a pas pu prendre en compte certaines commandes qui auraient dû, sans ces retards de décision chez les clients, être passées voici plusieurs mois.

Il en va de même dans le pôle Protection des installations à risques, où plusieurs projets et appels d'offres ont également souffert de la même tendance à retarder les prises de décision et les commandes fermes, à l'exception de celle obtenue dans le nucléaire pour le chantier pharaonique des EPR britanniques d'Hinkley Point.

Toutefois, Groupe Gorgé a précisé dans son communiqué de presse que « de nouveaux contrats majeurs sont attendus dans les prochains mois », qui « contribueront au rebond de l'activité à moyen terme ».