GL Events coupe court aux rumeurs

GL Events coupe court aux rumeurs

Malgré sa mise au point de lundi dernier, GL Events est toujours confronté à de nombreuses rumeurs. Le groupe de communication événementielle a donc cherché ce matin à couper court, et à faire le point sur ses activités, et sa politique de remises commerciales.

Publié le 03-05-2018 par Laurent Baquista

Une nouvelle mise au point

 

Suite aux allégations de Mediapart, et malgré le démenti précis apporté lundi, chiffres à l'appui, par le directeur financier du leader de l'organisation d'événements, GL Events continue de faire l'objet de rumeurs et d'attaques, notamment sur les réseaux sociaux. C'est pourquoi Erick Rostagnat a de nouveau pris la parole ce matin, par le biais d'un communiqué de presse qui fait le point sur les activités de GL Events, sur les normes de l'activité du secteur de la prestation d'organisation d'événements, ainsi que sur sa politique active de remises commerciales (yield management) en la matière.

Tout d'abord, Erick Rostagnat a insisté sur la part que représentent les événements politiques, comme les meetings des campagnes électorales. En 2017, GL Events a réalisé un chiffre d'affaires de 953 millions d'euros. Les événements politiques y ont contribué à hauteur de 0,1%, ce qui en fait une activité pour le moins très marginale.

Par ailleurs, comme le précise le communiqué de GL Events, « cette activité marginale de notre société obéit aux mêmes règles et pratiques commerciales que toutes les autres activités du groupe, à savoir la loi de l'offre et de la demande ». Or, cette loi est profondément marquée par une très forte saisonnalité, et tributaire de l'offre en termes de salles dans une même ville. Autrement dit, hors saison, et dans une ville où l'offre est abondante, les tarifs sont amenés à baisser de façon importante.

 

Un « caractère commercial usuel et même banal »

 

Globalement, pour toutes ses activités d'organisations d'événements, politiques ou non, GL Events est donc obligé de tenir compte de ces facteurs locaux, de ces facteurs saisonniers, et de la loi de l'offre et de la demande qui le conduit à pratiquer le yield management, c'est-à-dire une politique active de remises commerciales. Ces remises « reflètent ces dynamiques locales de l'offre et de la demande », explique Erick Rostagnat. Le directeur financier a également ajouté que « comme l'ensemble de nos clients, les différentes organisations politiques ont donc pu bénéficier, en 2016 et 2017, de remises reflétant ces politiques commerciales locales ».

Toutefois, souligne Erick Rostagnat, ces remises n'avaient rien d'excessif ni d'exceptionnel. Preuve en est que la « Commission de Contrôle des Comptes Publics, après échanges avec notre groupe, a validé sans exception les comptes de l'ensemble des campagnes présidentielles de 2017, identifiant le caractère commercial usuel et même banal de ces négociations », a précisé le groupe dans son communiqué de presse.

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