GDF Suez : le potentiel éolien de la Picardie

La construction du parc éolien offshore du Tréport prend des allures d'eldorado industriel pour les pouvoirs publics de la région Picardie. A l'heure actuelle, le consortium porté par GDF Suez, Neoen Marine et EDP Renewables multiplie les campagnes de publicité dans la presse locale, promettant 6000 emplois durant la phase de construction. Cet argument s'accompagne du projet de développer une véritable filière industrielle : lancement de projets innovants liés au stockage de l'énergie, implantation d'un centre de recherche sur l'éolien en mer, de 6 usines, etc. L'autre consortium, porté par Alstom et EDF Energies renouvelables (EDF EN) n'est pas en reste : 1500 postes durant la phase de construction, puis 7000 créés durablement par la filière de l'éolien offshore.

Les retombées positives de l'éolien offshore (GDF Suez)

Dans le cadre de l'appel d'offres gouvernemental de 2012, la construction du parc éolien offshore du Tréport implique donc de nombreuses retombées positives pour la Picardie. En 2013, France énergie éolienne évalue les seules retombées fiscales à 11,5 millions d'euros pour les 470 éoliennes installées en Picardie, soit le double de la Haute-Normandie (4,9 millions d'euros). Grâce aux besoins futurs en maintenance, le parc offshore pourrait également générer jusqu'à 500 emplois d'avenir, selon la direction de GDF Suez. Ces perspectives pourraient enfin être revues à la hausse si le Nord, la Haute-Normandie et la Picardie tiennent leur engagement : produire un quart de l'énergie éolienne française à l'horizon 2020, soit 5 gigawatts.