Fiscalité du numérique, taxe minimum : accord a minima au G7 Finances

G7 finances

Les ministres des Finances du G7 sont tombés d'accord jeudi sur la nécessité de traiter les défis soulevés par la taxation de l'économie numérique et d'avancer sur la voie d'une imposition minimale des bénéfices des entreprises, surmontant les tensions des derniers jours entre Washington et Paris.

Publié le 19-07-2019 par Grégoire Normand

C'était un double objectif loin d'être gagné pour le gouvernement français. Malgré des sujets de divisions potentiellement explosifs, les ministres des Finances du G7 ont réussi à trouver jeudi un consensus en vue de taxer les géants du numérique, ouvrant la voie à un accord international, a indiqué jeudi la présidence française au terme de la réunion de Chantilly, au nord de Paris. Les grands argentiers sont également tombés d'accord pour l'instauration d'un impôt minimum sur les sociétés.

G7 finances

Bruno Le Maire lors de la conférence de presse finale du G7 finances à Chantilly. Crédits Reuters.

"Les conclusions nous permettent de progresser vers un capitalisme plus juste [...] La fiscalité internationale est l'une des conditions de la mise en place d'un capitalisme plus juste. La fiscalité est l'instrument le plus puissant dont disposent les Etats pour remettre de la justice. Le G7 s'était ouvert dans un contexte tendu avec l'annonce par les Etats-Unis d'ouvrir une section 301 contre la France en raison de la mise en place de sa taxe nationale sur les géants du numérique. Je crois que nous sommes revenus à une approche coordonnée et multilatérale plus constructive. Nous avons conclu à Chantilly un accord ambitieux qui permet d'avancer  sur la taxation du numérique et l'imposition minimale" a déclaré le ministre de l'Economie Bruno Le Maire

Dans le communiqué final, la présidence a expliqué que "considérant la nécessité d'améliorer le cadre actuel de la fiscalité internationale, sa

Lire la suite

Voir la suite...

Les dernières actualités