Les salariés souscrivent

L'équipementier aéronautique lotois vient d'annoncer avoir procédé à l'émission de 8 397 actions nouvelles pour satisfaire à l'augmentation de capital réservée aux salariés adhérents à un Plan d'Épargne Entreprise. Cette opération, ouverte le 19 mars 2016, s'est close le 2 mai.

Elle avait été décidée le 7 mars 2016, par le Conseil d'Administration du partenaire de référence des grands industriels de l'aéronautique, mandaté par l'Assemblée générale du 25 septembre 2015, qui l'avait autorisée à offrir aux salariés concernés la possibilité « de souscrire des actions nouvelles à des conditions préférentielles », précise le communiqué de presse du groupe, paru hier soir à 20h32. Le prix d'achat pour les salariés avait été fixé à 17,20 par action. Toutes les nouvelles actions créées sont assimilables aux anciennes, et seront donc admises à la cotation sur le marché Euronext de Paris. À la suite de cette augmentation, le capital social de Figeac Aéro s'élève à 3 814 504,40, soit 31 787 537 actions de 0,12 chacune.

Accompagner le développement de l'entreprise

Suite au succès de cette augmentation de capital, souscrite auprès des salariés, en parallèle d'une autre menée auprès des marchés et des investisseurs, Jean-Claude Maillard, le Président Directeur Général de Figeac Aéro s'est félicité de la mobilisation sans faille de ses salariés, désireux de participer eux aussi au développement de leur entreprise : « Je remercie vivement l'ensemble des collaborateurs de FIGEAC AERO pour leur mobilisation qui traduit encore une fois la confiance des salariés dans la stratégie et le développement du Groupe ».

Ce développement est en effet devenu indispensable, pour accompagner la croissance fulgurante du carnet de commandes de la dynamique PME du Nord du Lot. En effet, les succès engrangés par les constructeurs aéronautiques ont rejailli sur l'ensemble du secteur, permettant à la PME familiale lotoise de construire de plus en plus de pièces de structure pour les avions, fabriquées en alliages légers et durs : pièces de moteurs et de trains d'atterrissage, notamment. À cette fin, elle va devoir augmenter ses capacités de production, en développant son outil industriel.