Fessenheim cherche encore la voie de l’après-atome
Huit ans après l’annonce de l’arrêt de la centrale, l’échéance est arrivée. Mais la commune alsacienne et celles des environs redoutent un saut économique dans l’inconnu.
Publié le 20-02-2020 par Olivier Mirguet
U ne semaine avant l'arrêt définitif du premier réacteur de la centrale nucléaire de Fessenheim, le maire de la commune, Claude Brender, lance un cri d'alarme. « Nous avons une épée de Damoclès au-dessus de nos têtes », tente d'expliquer l'élu de ce bourg de 2 400 habitants, dont la centrale est le poumon économique depuis plus de quatre décennies. « La centrale va fermer, mais rien n'est prêt pour relancer l'économie locale », déplore le maire. Fessenheim pourrait perdre un quart de sa population. La commune voit surtout partir l'essentiel de ses recettes fiscales. Finies les belles années pendant lesquelles ce village au bord du Rhin pouvait s'offrir une piscine publique (déjà fermée), une médiathèque, des voiries flambant neuves...
Les finances communales, qui dépendaient à 75% des recettes de la centrale, vont être durement impactées. Fessenheim craint même de se retrouver l'année prochaine avec « un budget négatif », selon Claude Brender. Depuis 2010, avec la réforme de la taxe professionnelle, la commune reverse chaque année 2,9 millions d'euros aux autres collectivités dans le cadre du Fonds national de garantie individuelle des ressources (FNGIR). « Nous allons continuer de payer la même somme lorsque les recettes fiscales de la centrale auront disparu. L'État nous explique que l'assiette du FNGIR ne sera pas révisée. C'est complètement aberrant », tonne Claude Brender. Raphaël Schellenberger, député (LR) de cette quatrième circonscription du HautRhin, confirme: « J'a
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