Ferrari victime d'une cyberattaque : le constructeur se cabre et refuse de payer la rançon

Ferrari victime d'une cyberattaque : le constructeur se cabre et refuse de payer la rançon

Lundi soir, le fabricant de voitures de luxe Ferrari annonçait avoir été la cible d'une cyberattaque visant les données confidentielles de certains clients.

Publié le 22-03-2023 par Valérie Macquet

Les clients informés par courrier


Benedetto Vigna le PDG de Ferrari a envoyé une lettre aux clients de sa prestigieuse marque automobile pour les informer de l'incident. Dans le même temps, un porte-parole de l'entreprise déclarait mardi que les hackers avaient « eu accès à certaines données relatives à ( ses) clients comme les noms, adresses, adresses e-mail et numéros de téléphone, mais pas aux données bancaires ». « A notre connaissance, rien n'a été divulgué sur internet pour l'instant. Nous suivons de très près la situation », a-t-il précisé.


La cybercriminalité ne fait plus recette


« Par principe, Ferrari n'acceptera pas » de verser une rançon, « car le paiement de telles demandes financerait des activités criminelles et permettrait aux acteurs de la menace de perpétuer leurs attaques » a indiqué Ferrari... Alors qu'en 2021, plus d'une entreprise sur deux déclarait avoir subi entre 1 et 3 cyberattaques au cours de l'année, les cybermalfaiteurs se voient la plupart du temps opposer une fin de non-recevoir concernant le versement d'une rançon.  A l'instar de Thalès qui a refusé de céder au chantage des hackeurs, Cisco, Uber, Toyota, Métro, Knauf, et autres In Extenso ont, en 2022 paré les attaques en  neutralisant temporairement les services touchés afin de limiter la propagation du virus, mais sans payer de rançon... De quoi rendre de moins en moins attractive l'industrie de la cybercriminalité ?

Les dernières actualités