En pleine tourmente après la fuite des données personnelles de quelque 87 millions de membres vers la firme Cambridge Analytica, le groupe Facebook  cherche des solutions. Vendredi 6 avril, il a annoncé une série de mesures pour mieux contrôler les publicités, en particulier politiques, ainsi que certaines "Pages" très suivies sur le réseau.

"A partir de maintenant, chaque annonceur qui veut passer une annonce politique ou abordant un sujet important devra être vérifié. Pour être vérifié, les annonceurs devront confirmer leur identité et leur localisation", a écrit sur sa page Facebook le patron du groupe Mark Zuckerberg , accusé de ne pas assez lutter contre la manipulation politique. Le groupe dit travailler à une "liste" de "sujets" importants répondant à cette définition. S'ils refusent de se soumettre à ce processus, ces annonceurs ne pourront pas diffuser ces messages, a-t-il ajouté.

"Parer aux ingérences électorales"

Facebook avait déjà annoncé en octobre son intention d'authentifier les annonceurs passant des annonces "électorales", c'est-à-dire, évoquant directement un candidat et diffusé peu avant une échéance électorale, selon la définition aux Etats-Unis. Il dit cette fois aller plus loin en appliquant cette vérification à tout annonceur dont les messages évoquent des "sujets" politiques importants "faisant l'objet de débats" dans la société, comme le précise le groupe dans un billet de blog également diffusé vendredi, affirmant ainsi vouloir "parer aux ingérence

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