Face à la Blockchain, élus et startups dans l’expectative

forum

Si les services actuels de la Blockchain concernent surtout le secteur bancaire et financier, cette technologie disruptive, capable d'établir des transactions totalement sécurisées -donc de créer la confiance- sans passer par les tiers de confiance traditionnels, pourrait trouver des applications dans de nombreux autres domaines, des objets connectés à la médecine, en passant par l'éducation et la citoyenneté. Pour les élus comme pour les entreprises, le défi est désormais d'accélérer pour développer l'écosystème, et de définir un cadre réglementaire sans brider l'innovation. Pas une mince affaire.

Publié le 05-10-2016 par Sylvain Rolland

La France a raté la révolution Internet dans les années 1990, elle ne doit pas rater celle de la Blockchain. Tel était, en substance, le message martelé ce mardi 4 octobre lors du Forum parlementaire de la Blockchain, qui s'est tenu à la Maison de la Chimie, à Paris. Pour la deuxième fois, une poignée d'élus au fait des enjeux numériques rencontraient des startups, des juristes et des grands groupes, pour discuter de l'état de maturité de la Blockchain, de ses défis et de ses applications potentiellement révolutionnaires.

Et pour cause. Apparue en 2009 avec la monnaie bitcoin, la Blockchain (chaîne de blocs en français) est une technologie dont l'impact sur l'économie et la société pourrait être comparable, d'après la plupart des experts, à celui d'Internet. Encore peu connue du grand public en raison de sa jeunesse et de sa complexité, cette technologie permet à des personnes qui ne se connaissent pas d'effectuer des transactions totalement sécurisées sur la Toile, sans passer par des intermédiaires ou tiers de confiance.

Comment garantir cette sécurité, que seules des institutions (banques, notaires) ou des plateformes centralisées (Uber, Airbnb) pouvaient revendiquer jusqu'à présent ? Grâce à l'architecture technique des réseaux blockchain, réputée inviolable.

"La technologie repose sur un grand nombre de nœuds en lieu et place d'un seul serveur. Pirater une blockchain nécessiterait en théorie de prendre le contrôle d'au moins la moitié des nœuds, un exploit quasiment hor

Lire la suite

Voir la suite...

Les dernières actualités