Face à l'urgence climatique, le secteur pétrolier peut "faire beaucoup plus"

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"Pour le moment, il y a peu de signes d'un changement majeur dans les dépenses d'investissement des entreprises", pointe l'Agence internationale de l'énergie.

Publié le 20-01-2020 par AFP

Le secteur pétrolier et gazier peut "faire beaucoup plus" pour répondre à la crise climatique, en se diversifiant plus fortement dans les énergies propres, qui représentent aujourd'hui seulement 1% de ses investissements, alerte l'Agence internationale de l'énergie (AIE).

"Le secteur peut faire beaucoup plus pour répondre à la menace du changement climatique", écrit-elle dans un rapport consacré à ce sujet et publié lundi.

"Quel que soit le chemin suivi par le monde, les impacts climatiques vont devenir plus visibles et plus graves ces prochaines années, augmentant la pression sur tous les éléments de la société pour trouver des solutions. Ces solutions ne se trouvent pas dans le paradigme actuel du pétrole et du gaz", juge-t-elle.

L'agence, qui conseille des pays développés sur leur politique énergétique, fait des recommandations pour que l'activité du secteur puisse être compatible avec les accords de Paris sur le climat. Elle estime ainsi qu'un changement "beaucoup plus significatif" dans la destination des investissements des entreprises du secteur serait nécessaire.

Les groupes pétroliers ont certes plus ou moins pris le virage de la diversification vers le solaire, vers l'éolien maritime et terrestre, ou les biocarburants. Toutefois, ces investissements hors de leur cœur de métier ne représentent aujourd'hui que 1% de leurs investissements totaux. Même pour les entreprises les plus avancées dans la transition, ce chiffre plafonne à un maigre 5%, regrette l'AIE.

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