Exit WhatsApp et Telegram : comment va fonctionner la future messagerie sécurisée de l'État ?

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Les administrations et les cabinets ministériels se doteront d'ici à cet été d'une messagerie sécurisée et chiffrée de bout en bout pour garantir la sécurité des communications des petites mains de l'État. Elle se basera sur le nouveau standard ouvert Matrix.

Publié le 21-04-2018 par Sylvain Rolland

Pour échapper aux yeux indiscrets des services secrets étrangers ou des hackers, les membres des administrations et des cabinets ministériels français utilisaient jusqu'à présent des messageries sécurisées comme WhatsApp (qui appartient à Facebook) ou Telegram. Il s'agissait du seul moyen pour s'assurer de la confidentialité des échanges, les communications des deux services étant chiffrées de bout en bout.

Problème : non seulement ces applis n'étaient pas téléchargeables depuis certains téléphones professionnels, mais surtout, ces services étrangers (américain pour WhatsApp, allemand mais créé par des Russes pour Telegram) ont été récemment critiqués pour des failles de sécurité. Face aux nombreuses cybermenaces qui mettent en péril la sécurité nationale, il était donc devenu une priorité de se doter d'un outil plus sûr, c'est-à-dire dont l'État peut maîtriser parfaitement la conception et qui n'est pas potentiellement lié à des puissances étrangères.

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Standard ouvert et logiciel open source

D'ici à l'été 2018, les services de l'État (administrations et cabinets) disposeront donc de leur propre messagerie sécurisée. L'application est actuellement en développement par la direction interministérielle du numérique et du système d'information et de communication de l'État (DINSIC). Le projet reçoit aussi les contributions de l'Agence nationale de la sécurité des systèmes d'information (ANSSI), des DSI du min

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