Eurodrone : l'armée de l'air veut un drone armé

Drone MALE européen Dassault Airbus Leonardo

Le chef d'état-major de l'armée de l'air veut que le programme européen Eurodrone soit un drone MALE européen armé et ayant une capacité de renseignement électromagnétique pour faire face à l'évolution des menaces.

Publié le 27-10-2019 par Michel Cabirol

Le chef d'état-major de l'armée de l'air, le général Philippe Lavigne, a été clair. Très clair. Le futur drone MALE européen piloté par l'Allemagne et réalisé dans le cadre d'une coopération européenne (Allemagne, Espagne, France et Italie), devra être armé, a-t-il expliqué. "À la capacité d'armement que possède le Reaper, nous souhaitons ajouter notamment une capacité de renseignement électromagnétique", a précisé le 10 octobre le général Lavigne lors de son audition par la commission de la défense de l'Assemblée nationale. "Si le Reaper est adapté à nos besoins d'aujourd'hui, l'EuroMALE doit l'être à ceux de demain", a insisté le chef d'état-major de l'armée de l'air (CEMAA).

En raison des "évolutions en termes de menace et de déni d'accès, nous devrons donc prévoir des capacités supérieures (pour l'Eurodone, ndlr) pour demain", a assuré le général Philippe Lavigne.

Le Délégué général pour l'armement Joël Barre a récemment confirmé au Sénat que le prix proposé pour le programme Eurodrone est trop élevé. Le DGA n'accepte pas le devis sur le coût de développement du futur drone MALE européen. "Nous sommes en désaccord sur les prix proposés", avait indiqué le Délégué général pour l'armement lors de son audition au Sénat qui s'est tenue début octobre. Et de préciser que "des négociations viriles" étaient "en cours avec l'industrie, c'est-à-dire un leadership Airbus Defence and Space pour l'Allemagne, associé à Dassault pour la France et Leonardo pour l'Italie". Réponse d'ici à

Lire la suite

Voir la suite...

Les dernières actualités