Sa défense est annoncée en deux temps. Samedi, l'AFP publie un message adressé par TikTok selon lequel la société va porter plainte contre les autorités américaines. Dimanche, la société-mère Bytedance précise qu'elle pourrait passer à l'action dès cette semaine. Elle revendique une décision 'pour garantir que le droit est respecté' et affirme ne pas avoir de solutions alternatives. 

Le réseau reproche aux autorités de ne pas détenir de réelles preuves pour soutenir ses accusations. TikTok déclare par ailleurs avoir voulu mener des discussions pour sortir de cette situation 'depuis près d'un an'. La société parle à ce sujet d'un 'manque de respect des procédures légales'. Sans préciser quel sera le motif de cette plainte, elle a ajouté que le gouvernement s'invitait dans des discussions entre entreprises privées et ne se penchait pas sur les faits. La juridiction où la plainte sera déposée reste inconnue.

TikTok accusé d'espionnage pour Beijing

Le mois d'août a été marqué par deux décisions. Une première imposait l'interdiction des relations commerciales avec Bytedance à la mi-septembre, si un rachat des activités américaines de TikTok n'avait pas lieu. Parmi les candidats : Microsoft, Twitter et Oracle. Le 14 août, le Président Trump déposait un décret selon lequel la société dispose de 90 jours pour céder ses activités américaines à une société nationale. Les données récoltées, via Musical.ly et TikTok, devront également être détruites.