'Est-ce qu'ils détestent la liberté d'expression en Amérique ?'

Moins d'un mois après avoir pris possession de Twitter, Elon Musk a déjà mis le réseau social sans dessus dessous. Dernière polémique en date pour le dirigeant, une déclaration de guerre à Apple. 'Apple a presque cessé d'acheter des publicités sur Twitter. Est-ce qu'ils détestent la liberté d'expression en Amérique ?', a twitté Elon Musk, après une série de tweets accusant la marque à la pomme de censure et d'abus de position dominante. 'Apple a aussi menacé de retirer Twitter de son App Store, mais ils ne veulent pas nous dire pourquoi,' a-t-il ajouté, avant de poursuivre : 'Est-ce que vous saviez qu'Apple prend une taxe de 30 % sur tout ce que vous ajoutez sur l'App Store ?', a poursuivi le milliardaire, également PDG de Tesla.  Jamais avare d'une plaisanterie, Elon Musk a lui publié une image parodique représentant une voiture baptisée 'Elon' qui choisit de bifurquer vers 'déclarer la guerre', au lieu de continuer tout droit vers 'payer 30 %'.

Les annonceurs inquiets 

Si Elon Musk s'agace, la décision d'Apple n'est ni illégale, ni même particulièrement incompréhensible. Mais avec 90 % de ses revenus provenant de la publicité, Twitter à de quoi s'inquiéter si ses plus gros clients décident de cesser d'acheter des annonces publicitaires. Et ils sont de plus en plus nombreux à le faire depuis le rachat du réseau social et le chaos provoqué par Elon Musk. 'La première préoccupation des annonceurs est la prolifération de contenus haineux sur la plateforme, ainsi que les usurpations d'identité', explique Jasmine Enberg, analyste chez eMarketers. 'De façon générale, les annonceurs sont inquiets à cause de l'instabilité qui règne dans l'entreprise.', ajoute-t-elle.