Rumeurs de cession

Engie a démenti hier soir les informations publiées dans l'édition de ce matin du Canard Enchaîné, selon lequel le groupe gazier français s'apprêterait à céder Electrabel et la Compagnie nationale du Rhône.

Selon l'hebdomadaire satirique, Engie envisagerait de se défaire tout d'abord des 7 réacteurs nucléaires qui composent le portefeuille d'Electrabel, et projetterait pour cela de céder l'énergéticien belge racheté au début des années 2000. Isabelle Kocher, la directrice générale d'Engie, aurait ainsi, selon le Canard, proposé à Jean-Bernard Lévy, le patron d'Électricité de France, de procéder à ce rachat.

Par ailleurs, Isabelle Kocher aurait également, selon le Canard Enchaîné, proposé à Jean-Bernard Lévy de racheter sa participation dans la Compagnie nationale du Rhône (CNR). Engie détient en effet 49 % du capital du fournisseur d'énergies renouvelables, essentiellement hydroélectrique.

Démenti formel

Un porte-parole d'Engie a déclaré qu'il « n'y a aucun projet de cession d'Electrabel ni de la participation dans CNR », sans accepter de faire le moindre commentaire complémentaire.

Electrabel est la filiale belge d'Engie, et produit notamment de l'électricité grâce à un parc mixte d'installations de production de 16 000 MW, composé notamment de 7 centrales nucléaires, d'installations utilisant des sources d'énergies renouvelables, de centrales à gaz et de quelques centrales à charbon.

La Compagnie nationale du Rhône, quant à elle, exploite 19 barrages sur le fleuve, 19 centrales hydroélectriques, 21 petites centrales hydroélectriques, 42 parcs éoliens et 20 centrales photovoltaïques.