Energies renouvelables: les maires dénoncent une « recentralisation » par l'Etat

éolien terrestre/ Volta

Le projet de loi relatif à l'accélération des énergies renouvelables sera présenté ce lundi 26 septembre en Conseil des ministres en même temps que le budget 2023. L'association des maires de France reproche à la ministre de la Transition énergétique Agnès Pannier-Runacher d'avoir finalisé un texte « sans concertation préalable ». En retour, son cabinet évoque, auprès de La Tribune, une redistribution de la valeur des énergies renouvelables. En réalité, le différend porte, encore et toujours, sur la « zéro artificialisation nette » (ZAN) des sols. Une chose est sûre: le débat risque d'être animé au Parlement...

Publié le 24-09-2022 par César Armand

C'est un texte aussi important que le budget 2023 qui sera également présenté ce lundi 26 en Conseil des ministres : le projet de loi relatif à l'accélération des énergies renouvelables (solaire, éolien, hydroélectrique, biocarburants, biogaz, géothermie). Porté par Agnès Pannier-Runacher, il vise à répondre à l'urgence énergétique des hivers 2022-2023 et 2023-2024 et, à plus long-terme, à atteindre la neutralité carbone en 2050.

Et ce, en produisant ou en stockant de l'électricité, du gaz ou de l'hydrogène à partir de sources renouvelables, en fabricant ou en assemblant des dispositifs ad hoc ou encore en réalisant des travaux sur les réseaux publics de transport ou de distribution d'énergie bas-carbone.

Mais avant même le grand oral de la ministre de la Transition énergétique à l'Elysée, la genèse du texte fait déjà débat.

Un texte finalisé « sans concertation préalable » ?

Dans un communiqué intitulé « Accélération des énergies renouvelables : la loi ne doit pas se faire contre les maires », l'association des maires de France (AMF) lui reproche d'avoir finalisé un texte « sans concertation préalable » avec « les premiers concernés par l'implantation de dispositifs de production d'énergies renouvelables ».

Une accusation battue en brèche par le cabinet d'Agnès Pannier-Runacher auprès de La Tribune : « Dès que nous avons obtenu le ''go'' des autorités, nous avons élaboré un texte en juin-juillet avant une concertation en août-septembre avec les associations concernées ».

« 

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