En Italie, l'économie reste déprimée

La croissance nulle de l’italie confirmee

La déprime des ménages, les économies de l'Etat et le manque d'investissement ont pesé sur le PIB italien. L'illustration de l'échec des politiques de "réformes".

Publié le 02-09-2016 par Romaric Godin

La croissance italienne demeure désespérément faible. Ce vendredi 2 septembre, l'Istat, l'institut statistique italien, a confirmé la stagnation du PIB transalpin au deuxième trimestre 2016. L'Italie fait donc jeu égal avec la France, mais à la différence de l'Hexagone, le pays a enregistré une croissance plus faible sur le premier trimestre 2016 (+0,3 % contre +0,6 % en France). En fait, la troisième économie de la zone euro souffre d'évidence d'une croissance chroniquement faible. En cinq ans, la richesse italienne a ainsi reculé de 4,1 % tandis qu'elle a progressé de 2,5 % dans la zone euro.

Déprime de la demande intérieure

L'Italie a pourtant, sous la pression de la BCE qui avait exigé la constitution fin 2011 la mise en place d'un gouvernement d'union nationale dirigé par Mario Monti pour « faire des réformes ». Mais cette stratégie a pesé sur la demande intérieure et n'a pas permis de relancer l'économie, bien au contraire. Selon les chiffres de l'Istat, au deuxième trimestre 2016, la demande intérieure italienne a continué de peser sur la croissance. La consommation des ménages, qui, depuis un an, était un des rares moteurs de la croissance transalpine n'a progressé que de 0,1 %, ne contribuant pas ainsi à la croissance. Le « Job Acts » de Matteo Renzi, tant admiré en France, n'a pas réellement permis une décrue notable du chômage. Le taux de chômage reste en effet élevé à 11,4 %. De plus, les salaires demeurent sans dynamique, ce qui ne favorise pas la consommation al

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