En Allemagne, les emplois précaires victimes collatérales de la crise sanitaire

"Qui se soucie de nous, les travailleurs pauvres allemands?", s'interroge Viola Auer. Depuis la perte de son emploi, à l'automne dernier, cette quadragénaire vit dans le plus grand dénuement.
Publié le 14-02-2021 par AFP, David Courbet
Son poste de conductrice de car scolaire était un "mini-job", l'un de ces contrats à temps partiel plafonnés à 450 euros par mois qui se sont multipliés en Allemagne ces dernières années. Non soumis aux cotisations sociales, il ne permet pas à Viola Auer de toucher des indemnités chômage. A 47 ans, cette mère de deux enfants ne peut compter que sur l'aide de ses voisins et une maigre allocation d'adulte handicapée.
Les "mini-jobeurs" sont "les grands perdants de la crise sanitaire" déclenchée par la pandémie de Covid-19 en Allemagne, affirme l'institut économique de référence DIW.
Déjà décriée en temps normal, la précarité de ces contrats à temps partiel se fait encore plus durement sentir depuis un an.
"Je garde la tête haute et me bats pour tenir le coup", assure Viola Auer, qui espère tout de même décrocher un autre "mini-job" auprès de la ville de Singen, dans le sud-ouest de l'Allemagne, où elle réside.
Mais les offres pour ce type d'emplois, à 60% occupés par des femmes, ne sont pas épargnées par le ralentissement économique. Plus de 870.000 mini-jobs ont disparu en Allemagne au cours de l'année écoulée, portant leur nombre au plus bas depuis 2004.
Bombe à retardement
L'hôtellerie et la restauration, particulièrement touchées par les restrictions sanitaires, sont les secteurs les plus affectés.
Matthias Eichner, un cuisinier de 67 ans, a ainsi vu se réduire comme peau de chagrin le nombre de ses heures dans un établissement de Görlitz (Saxe).
Malgré la fermeture des res
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