Bilan positif

Quelques jours après avoir annoncé que le démarrage de la centrale de Flamanville était décalé d'un an, entraînant dès lors un surcoût de 400 millions d'euros, EDF revient sur le devant de la scène médiatique avec une actualité bien plus positive : le premier producteur et fournisseur d'électricité en France et en Europe vient de relever son objectif pour l'ensemble de l'année en cours, grâce à un premier semestre économiquement satisfaisant. Ce matin, EDF a en effet annoncé avoir vu son bénéfice net augmenter de 13,9 %, pour atteindre 1,7 milliard d'euros, au cours du premier semestre, tandis que son chiffre d'affaires a atteint 35,2 milliards d'euros, en hausse de 5,6 %.

Dans le même temps, l'Ebitda du fournisseur d'énergie, qui investit de plus en plus dans les énergies renouvelables, a connu une progression de 17,7 %, à 8,2 milliards d'euros.

Confiant pour l'avenir

L'activité semestrielle d'EDF a particulièrement été portée par le secteur de l'hydroélectricité en France, avec une production qui a bondi de 37,6 % sur la période, atteignant son plus haut niveau semestriel « depuis 15 ans ». Dans le même temps, la production française dans le nucléaire a également augmenté de 2,7 %. De quoi confirmer un réel rebond du groupe, notamment marqué par une politique de réduction des coûts.

Dans ce contexte, le groupe français, fondé en 1946 et actuellement dirigé par Jean-Bernard Lévy, a fait savoir via un communiqué de presse diffusé ce jour que son Ebitda pour l'année 2018 devrait s'établir « entre 14,8 et 15,3 milliards d'euros », contre un résultat estimé jusque-là entre 14,6 et 15,3 milliards d'euros. Par ailleurs, EDF vise également un endettement financier net sur Ebitda inférieur à 2,5 fois pour l'année 2018, contre 2,7 auparavant.