Accusé de négligence et de non-respect de son contrat de travail dans l'affaire du Dieselgate, Martin Winterkorn, ex-président du directoire du groupe Volkswagen, va verser 11 millions d'euros à son ancien employeur (selon diverses sources). « Lors de la réunion [du samedi 5 juin], le conseil de surveillance a accepté les conditions essentielles [de l'accord qui] sera conclu dans les prochains jours » a indiqué un porte-parole du groupe automobile.

Tests faussés

En 2015, Volkswagen reconnaît avoir employé un logiciel illégal afin de fausser les tests réalisés aux ÉtatsUnis sur les moteurs diesel. Martin Winterkorn démissionne à la suite de cette affaire et est accusé d'avoir « violé ses devoirs de diligence [en omettant, en tant que dirigeant] d'expliquer le contexte de l'utilisation de fonctions logicielles non autorisées » comme indiqué par un cabinet d'avocats mandaté par Volkswagen. Pour rappel, ce scandale a coûté plus de 30 milliards d'euros à Volkswagen. Le procès de Martin Winterkorn a lui été reporté à cause de la pandémie et aura lieu à partir de septembre 2021. Les détails de l'accord à l'amiable conclu entre Volkswagen et Martin Winterkorn seront annoncés dans les jours qui viennent. Des accords avec d'autres anciens cadres du groupe doivent également être conclus. Tout cela devrait rapporter plus d'un milliard d'euros au groupe allemand concurrent entre autres de Renault.