Défense : les ambitions internationales de DCNS

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Tout juste nommé à la présidence du leader européen du naval militaire, Hervé Guillou a dévoilé les nouvelles priorités du groupe, au premier rang desquelles figure l'amélioration de la présence internationale.

Publié le 25-07-2014 par Bertrand Dampierre

Un nouveau pacha à la tête de DCNS

 

Ce mercredi 23 juillet, Patrick Boissier a officiellement été remplacé par Hervé Guillou à la tête de DCNS. Une nomination appuyée par Thales, actionnaire de référence du leader européen du naval militaire ainsi que par l'Etat. Le nouveau « pacha », diplômé de l'X et ingénieur de l'armement, peut en effet se targuer d'avoir travaillé au sein du groupe jusqu'en 1989, et dirigé avec brio le programme de frégates Horizon. Un beau parcours pour ce petit-fils d'électricien et arrière-petit-fils de charpentier naval. Désormais, Hervé Guillou entend bien "redécouvrir la maison" et améliorer sa performance opérationnelle. Tout l'enjeu restera d'équilibrer le budget 2015-2019, pénalisé par l'étalement des commandes et la dégradation de la rentabilité.

 

 

DCNS : cap sur l'international

 

Autre axe stratégique de sa présidence : Hervé Guillou envisage d'étoffer la présence internationale de DCNS, dans l'optique de trouver des relais de croissance sur les marchés émergents de la défense. Ce gisement de croissance reposera sur une meilleure coopération avec Thales et MBDA, sans oublier une offre complète intégrant services et maintenance, à destination des marines étrangères. Pour les spécialistes du naval militaire, cette déclaration constitue une allusion à peine voilée au contrat Sawari 3, un appel d'offres géant de l'ordre de 16 à 20 milliards d'euros en Arabie Saoudite.

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