Déçu, le patron de Seat veut une reprise en main de son marché français

Premier benefice d'exploitation annuel de seat depuis 2007

Pour Luca di Meo, PDG de la marque automobile espagnole, les ventes en France sont très en-dessous de la dynamique de gamme de la marque entamée après le lancement de l'Ateca. Sa part de marché dans l'hexagone est quasiment deux fois inférieure à celle enregistrée en Europe. A Genève, il a présenté un plan de redressement des ventes en France en s'appuyant notamment sur les flottes d'entreprise.

Publié le 08-03-2018 par Nabil Bourassi, à Genève

« Nous méritons mieux que cela ! » C'est avec calme, mais beaucoup de détermination que Luca di Meo, Pdg de Seat, a commenté, en marge du salon automobile de Genève, les résultats commerciaux de sa marque en France et en Italie.

Avec moins de 25.000 voitures vendues en 2017, la marque espagnole s'arroge à peine 1,17% de parts de marché en France. Certes, la marque revendique la deuxième plus forte progression du marché (+15%),  et cette performance est très supérieure à la moyenne nationale (+4,7%). Mais cela n'a pas suffi à se traduire par des gains de parts de marché significatifs. En 2017, elle n'a progressé que de 0,1 point en France. Soit une part de marché plus de deux fois inférieure à celle de la marque en Europe (2,6% en hausse de 0,3 point). Et surtout, la France ne représente que 5% à peine des ventes de ce groupe pourtant très européen. Seat a vendu davantage de voitures au Mexique pourtant situé dans une région très secondaire d'un point de vue stratégique.

Une gamme dynamique

Pour Luca di Meo, cette performance ne correspond pas à la dynamique de gamme rencontrée par la marque depuis le lancement de l'Ateca en 2016. Ce SUV compact, le premier de l'histoire du groupe espagnol, a permis de rafraîchir et surtout d'étendre une gamme vieillissante. L'Ateca a repris les codes stylistiques inaugurés avec succès par la Leon lancée en 2012, mais ce SUV a surtout permis à la marque de sortir du carcan des petites berlines compactes, trop concurrentielles et peu rémunératr

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