Dassault Aviation sur le point de vendre à nouveau le Rafale

Dassault Aviation sur le point de vendre à nouveau le Rafale

Dassault Aviation pourrait prochainement décrocher un quatrième contrat de vente de Rafale à l'étranger, auprès des Emirats Arabes Unis.

Publié le 13-11-2015 par Bertrand Dampierre

Contrat possible avec les Emirats

 

Dassault Aviation pourrait décrocher un quatrième contrat étranger pour son Rafale en un an, après être resté pendant tant d'années dans l'incapacité d'en vendre un seul. Après l'Egypte, le Qatar, et l'Inde, ce sont maintenant les Emirats Arabes Unis qui pourraient faire l'acquisition d'une soixantaine d'appareils pour remplacer les Mirage 2000-9 qu'utilise actuellement l'armée de l'air émiratie.

Pourtant, il y a seulement 4 ans, le Prince héritier avait infligé un cruel camouflet à Dassault Aviation en plein salon de Dubaï, en déclarant : « Malheureusement, Dassault semble ne pas avoir conscience que toutes les bonnes volontés politiques et diplomatiques du monde ne peuvent permettre de surmonter des termes commerciaux qui ne sont pas compétitifs et à partir desquels on ne peut travailler ». Inversement, c'est à l'occasion de ce même salon que le général Ibrahim Nasser al Alaloui, le chef des forces aériennes des Emirats, a déclaré à l'agence Reuters « Je pense que nous sommes dans la dernière phase des négociations ».

 

 

De plus en plus d'atouts

 

Ce revirement de situation s'explique tout d'abord par le refus des chasseurs Typhoon fabriqués par le consortium européen Eurofighter, regroupant Airbus, BAE et l'italien Finmeccanica. Mais ce qui a sans doute le plus pesé dans la balance sont les qualités intrinsèques du Rafale, qui a fait la démonstration de sa supériorité par rapport à ses concurrents sur les théâtres d'opération. Son déploiement sur les champs de bataille des guerres contre le terrorisme, au Mali, et surtout en Irak et en Syrie on prouvé les mérites de l'avion.

En guerre avec le Yemen, les Emirats Arabes Unis voient donc dans le Rafale un chasseur ultra rapide et parfaitement polyvalent, capable d'embarquer plus d'armements que ses concurrents, et disposant d'une plus grande autonomie et d'un rayon d'action plus important. En outre, le Rafale est maintenant loin d'être le chasseur le plus cher du monde. Autant d'arguments qui pourraient amener les Emirats à se décider rapidement en sa faveur, même si Eric Trappier, le patron de l'avionneur militaire, continue à se montrer prudent.

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