Dans la santé, Watson, l'IA d'IBM, doit encore faire ses preuves

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L'IA destinée à trouver des solutions afin de personnaliser les traitements en cancérologie est pour le moment décevante, en particulier dans les diagnostics. La technologie devrait toutefois faire rapidement ses preuves à grande échelle, dans l'imagerie médicale dans un premier temps.

Publié le 08-12-2017 par Jean-Yves Paillé

Depuis quelques mois, un poids lourd de l'intelligence artificielle (IA) en santé vacille. En septembre, le site spécialisé Statnews a publié une enquête sur Watson, programme d'IBM spécialisé dans ce domaine technologique, et ses solutions en oncologie. Depuis plusieurs années, ce super-ordinateur est présenté comme une star de l'intelligence artificielle dans le domaine de la santé permettant aux soignants de passer « moins de temps sur la littérature, et plus de temps pour prendre soin du patient ».

Watson propose aux hôpitaux des recommandations pour des diagnostics et traitements dans plusieurs cancers. Mais, ce serait « un système qui ne crée pas de nouvelles connaissances » et « artificiellement intelligent dans le sens le plus rudimentaire du terme », est-il écrit dans l'enquête de Statnews. Cette dernière souligne une certaine opacité dans les suggestions de la machine, et des doutes sur leur pertinence.

« L'intelligence artificielle n'est pas mature dans la santé »

Pour Laurent Stefani, directeur de l'IA pour Accenture Technology en France, ces difficultés ne sont pas propres à IBM. « L'intelligence artificielle n'est pas mature dans la santé », juge-t-il. Quelles barrières doit-elle dépasser pour sortir de son stade primitif en santé, en particulier en cancérologie ? Premier écueil : les biais de l'utilisation de l'intelligence artificielle pour le recueil et l'analyse des publications scientifiques pour aider les médecins dans leurs décisions.

« On compte 700.000

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