Dans la mer du Nord, polémique sur l'avenir des plates-formes pétrolières abandonnées
Le groupe pétrolier Shell souhaite abandonner, sans les nettoyer, les structures porteuses de trois plates-formes de forage. Elles contiennent encore 11.000 tonnes de résidus de pétrole.
Publié le 24-10-2019 par Jérôme Marin
"Nettoie tes déchets, Shell !". Dans la mer du Nord, à 190 kilomètres au nord-est des îles Shetland, en Écosse, Greenpeace a investi mi-octobre ce qui reste d'une plate-forme pétrolière, arrêtée après plus de quarante ans de service. Et que le groupe anglo-néerlandais a choisi de ne démanteler qu'en partie. Une décision qui suscite la colère des associations environnementales, mais aussi une guerre diplomatique entre le Royaume-Uni et le reste de l'Europe.
Cette plate-forme de forage fait partie d'un groupe de trois installations - Bravo, Charlie et Delta - construites après la découverte en 1971 du vaste gisement pétrolier Brent, à mi-chemin entre l'Écosse et la Norvège. Leur démantèlement progressif est entériné depuis 2017, car leur exploitation n'est plus rentable. Deux des quatre "topsides", la partie utile en surface, ont déjà été rapatriés sur la terre ferme pour y être recyclés. Le dernier le sera prochainement. Mais Shell ne prévoit pas de démonter les "jambes" de ses trois plates-formes.
300.000 tonnes de béton
Selon la société, une telle opération serait en effet trop complexe à mettre en oeuvre. En béton armé, ces neuf structures porteuses (3 par plate-forme) sont gigantesques: 12 mètres de diamètre, 165 mètres de hauteur et un poids de 300.000 tonnes chacune. Au pied de chaque plate-forme, ont par ailleurs été installés 16 réservoirs de stockage, hauts de 60 mètres et d'une capacité d
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