Covid-19 : la hausse préoccupante des jeunes décrocheurs en France
13.000 jeunes supplémentaires, qui n'ont pas d'emploi ou n'ont pas fait d'études, ont été recensés en 2020 selon les derniers chiffres de l'Insee. Ils seraient environ 1,6 million au total.
Publié le 27-03-2021 par Grégoire Normand
Les ravages de la pandémie sur la jeunesse s'amplifient. Selon les derniers chiffres de l'Insee dévoilés ce vendredi 26 mars, 13,5% des 15-29 ans faisaient partie des fameux "NEET" en 2020 contre 12,4% un an auparavant. Cet acronyme appliqué à l'échelle européenne désigne les jeunes décrocheurs qui sont ni en emploi, ni en formation et ni en études. Après quatre années de baisse, le nombre de jeunes en situation de détresse sociale a bondi d'environ un point entre 2019 et 2020, soit une hausse d'environ 9% en seulement un an. C'est une variation inédite d'après les données mises à disposition par l'organisme de statistiques qui permettent de remonter jusqu'en 2003.
Derrière ces chiffres, beaucoup de jeunes vivent dans des circonstances alarmantes depuis près d'un an. Entre la fermeture des universités, les cours en distanciel, la fin des petits boulots et un marché du travail atone, les perspectives se sont considérablement assombries pour beaucoup d'entre eux. Les images des files d'attente de jeunes dans les banques alimentaires ont particulièrement frappé les associations parfois démunies face à cet afflux.
Crédits : Reuters
Environ 13.000 jeunes décrocheurs en plus en seulement un an, 1,6 million au total
La propagation de cette maladie infectieuse sur l'ensemble du territoire a frappé de plein fouet les jeunes les plus vulnérables. D'après les calculs de La Tribune, ils seraient environ 13.000 de plus à rejoindre les rangs de cette jeunesse en première ligne. Ils étaien
Les dernières actualités
Publié le 08/05/2024 à 10:42:20
Face à sa dette et ses pertes, Alstom lance une augmentation de capital d'un milliard d'eurosPublié le 08/05/2024 à 10:42:20
Danger pour la transition écologique, les minerais stratégiques sont gravement menacésPublié le 08/05/2024 à 10:42:16
Polémique sur les fins de carrière des cheminots : « La SNCF gagne 1,3 milliard d'euros, elle peut bien financer 35 millions d'euros » (Farandou)Publié le 08/05/2024 à 10:42:16
Coup d'envoi pour l'EPR de Flamanville, le gendarme du nucléaire donne son feu vertPublié le 08/05/2024 à 10:42:15
Zéro artificialisation nette : le Sénat planche sur un modèle économique et fiscal du ZANPublié le 08/05/2024 à 10:42:11
Intelligence artificielle : Microsoft va lui-même concurrencer son grand allié OpenAIPublié le 08/05/2024 à 10:42:11
La bonne surprise sur l'emploi masque aussi des incertitudesPublié le 08/05/2024 à 10:42:06
Flamme olympique : un parcours de 80 jours sous haute sécuritéPublié le 08/05/2024 à 10:42:02
Armel Le Cléac'h, l'homme qui fera traverser l'Atlantique à la flamme olympiquePublié le 08/05/2024 à 10:41:54
Marie-José Pérec : « Ramener la flamme olympique à la maison ! »Publié le 07/05/2024 à 10:42:13
Travail : au premier trimestre, l'emploi salarié privé a progressé en FrancePublié le 07/05/2024 à 10:42:13
Pékin autorise les Français à voyager en Chine sans visa, jusqu'en 2025Publié le 07/05/2024 à 10:42:09
Immobilier : pénalisé par le prix élevé des biens, le montant des nouveaux crédits chute à nouveauPublié le 07/05/2024 à 10:42:08
🔴 Suivez en vidéo l'édition 2024 du « Forum Europe-Afrique »Publié le 07/05/2024 à 10:42:04
Automobile : « l'industrie automobile chinoise est la bienvenue en France », selon Bruno Le MairePublié le 07/05/2024 à 10:42:03
Soulagement pour le cognac et l'armagnac : Xi Jinping prêt à lever les sanctionsPublié le 07/05/2024 à 10:42:03
Bataille des tours télécoms: Bénonces, ce village de l'Ain qui a failli perdre sa couverture mobilePublié le 07/05/2024 à 10:42:03
Tensions commerciales : le difficile numéro d'équilibriste de Le Maire face à la ChinePublié le 07/05/2024 à 10:42:02
Pour accueillir la flamme olympique, Marseille voit grandPublié le 07/05/2024 à 10:41:54
Airbnb : « 60% des Français louent leur logement pour boucler leur fin de mois » (Clément Eulry)