Coronavirus: 8,3 milliards aux États-Unis, 7,5 milliards en Italie... comment les gouvernements tentent de juguler l'épidémie

Collage photo Giuseppe Conte, chef du gouvernement italien et Donald Trump, président des Etats-Unis

Le plan étasunien vise à améliorer l'action des pouvoirs publics et prévoit notamment de financer la recherche et le développement de vaccins, de traitements médicaux, ainsi que les services médicaux à distance, tandis que le budget débloqué par le gouvernement italien servira en premier lieu à "augmenter les ressources destinées aux services sanitaires, à la Protection civile, aux forces de l'ordre", a expliqué le ministre en charge de l'Économie et des Finances.

Publié le 06-03-2020 par AFP

Le Congrès américain a approuvé, jeudi, un plan d'urgence de 8,3 milliards de dollars pour financer la lutte contre le coronavirus qui se propage aux États-Unis, alors qu'un nouveau foyer de cas suspects s'est déclaré à bord d'un paquebot de croisière au large de San Francisco.

Le Sénat a voté pratiquement à l'unanimité (une seule voix contre) en faveur de ce texte, fruit d'un accord entre élus républicains et démocrates, déjà adopté la veille par la Chambre des représentants.

Le président américain Donald Trump avait proposé un premier budget de 2,5 milliards de dollars, jugé insuffisant par l'opposition démocrate pour faire face à la contagion.

Le plan vise à améliorer l'action des pouvoirs publics et prévoit notamment de financer la recherche et le développement de vaccins, de traitements médicaux, ainsi que les services médicaux à distance.

Le vote est intervenu alors que le principal syndicat infirmier du pays, le NNU, a dénoncé l'état d'impréparation ainsi que le manque d'équipements de protection et de formation des professionnels de santé dans de nombreux hôpitaux et cliniques.

Le syndicat a en outre critiqué la gestion de l'épidémie à venir par les autorités fédérales, tardive et pas assez rigoureuse à ses yeux.

Chargé par Donald Trump de coordonner la lutte contre le coronavirus, le vice-président Mike Pence a reconnu que le pays ne disposait pas d'assez de tests à ce jour pour satisfaire la demande attendue.

En visite dans l'État de Washington (nord-ouest), le plus

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