Convention climat: 'La philosophie n'a jamais été celle d'une décroissance radicale'

Convention citoyenne pour le climat

Huit jours après la fin de ses travaux, Emmanuel Macron a annoncé lundi la suite qu'il compte donner aux propositions de la Convention citoyenne pour le climat. L'une des 150 membres, Amandine Roggeman, explique à La Tribune pourquoi la réponse du président de la République les satisfait.

Publié le 01-07-2020 par Giulietta Gamberini

Après neuf mois de travaux, la Convention citoyenne pour le climat (CCC), composée de 150 citoyennes et citoyens tirés au sort, a finalement connu lundi la réponse que le président de la République donnera à ses 149 propositions, dont l'objectif est de réduire les émissions de gaz à effet de serre de la France de 40% avant 2040. Amandine Roggeman, 26 ans, parisienne et employée dans le secteur la culture, a été l'une des porte-parole de cette institution démocratique inédite. Elle analyse pour La Tribune la réponse donnée par le président, telle qu'elle a été ressentie par les 150 participants.

LA TRIBUNE - Au lendemain de la rencontre des 150 avec le président de la République, quel sentiment gardez-vous de ce moment inédit?

AMANDINE ROGGEMAN, membre et porte-parole de la CCC - Nous en retenons avant tout un sentiment de fierté: avoir été reçus à l'Elysée a sans doute représenté un gage de considération et de reconnaissance vis-à-vis de notre travail et de notre investissement personnel. Nous sommes aussi très satisfaits d'avoir pu prendre la parole, qu'un temps d'écoute nous ait été accordé au plus haut niveau de l'Etat. Mais nous ressentons aussi la pression de la responsabilité. D'une part par rapport au contexte politique: la vague verte des municipales montre qu'enfin les Français perçoivent l'urgence environnementale à laquelle nous avons été sensibilisés pendant les derniers mois. D'autre part, par rapport au rôle que nous allons devoir continuer de jouer, puisque le

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