Consommation : un "bon produit" pour qui et pour quoi ?

agroalimentaire, alimentation, distribution, consommation, Yuka

Pendant que les pouvoirs publics et les industriels se disputent sur l'élaboration d'un étiquetage nutritionnel unique des aliments, les consommateurs cherchent d'autres sources d'information simplifiées afin d'identifier le "bon produit".

Publié le 20-11-2018 par Giulietta Gamberini

Des aliments bio, végétariens, vegan, locaux, équitables, sans additifs, avec moins de sel ou de sucre... Les promesses des grandes marques varient grandement. Elles répondent à une demande tout aussi multiple des consommateurs - parfois motivés par des préoccupations précises et bien informés, mais parfois aussi désorientés face à la prolifération des tendances. Qu'est-ce donc au fond, un « bon produit » ?

En raison de ses implications économiques et sociétales croissantes, la question devient de plus en plus sensible, comme le montre la bataille à laquelle on assiste depuis quelques années en France entre logos nutritionnels. « La communauté scientifique est d'accord, un logo simplifié aide les consommateurs à faire le bon choix », explique Sophie de Reynal, directrice marketing de l'agence de conseil Nutrimarketing, qui souligne : « L'enjeu est donc : quel logo choisir ? »

Les applis d'évaluation des produits alimentaires cartonnent

En 2017, le gouvernement a tranché. Malgré l'opposition virulente des industriels de l'agroalimentaire et des grands distributeurs - dont Carrefour s'était fait le chef de file -, il a choisi de recommander un système simplifié dit "Nutriscore", articulé autour de cinq couleurs allant du vert au rouge selon les caractéristiques nutritionnelles de l'aliment (calories, graisses saturées, sucres, sel...). Bien qu'il soit facultatif, 90 entreprises, dont Bonduelle, Danone, Fleury Michon, Materne, Auchan, Casino, Intermarché, Leclerc, se sont engagé

Lire la suite

Voir la suite...

Les dernières actualités