Congrès des maires : Edouard Philippe promet de "consolider leur pouvoir fiscal"

Edouard Philippe, Premier ministre

En clôture du congrès des maires ce jeudi 22 novembre, le Premier ministre s'est inscrit dans la continuité du président Emmanuel Macron, affichant une ouverture au dialogue mais fermant la porte à certaines de leurs propositions.

Publié le 23-11-2018 par César Armand

Confiance, respect, clarté, visibilité... Les mots d'Edouard Philippe en clôture du congrès des maires de France, ce jeudi, sont les mêmes que ceux prononcés par Emmanuel Macron devant ces mêmes édiles, hier soir, à l'Elysée. Le président de la République avait en effet insisté sur "un changement de méthode" entre lui et les maires.

En introduction, le Premier ministre, qui n'a pas essuyé de sifflets mais a assisté au départ de quelques dizaines de personnes, a répété les mêmes formules qu'au congrès des régions de France : "je suis heureux d'être avec vous. Vraiment." Sur la forme, après des mois de relations houleuses, il a accepté la main tendue par François Baroin, le président de l'association des maires de France (AMF) : "il nous appartient de faire en sorte que les conditions d'un dialogue de bonne qualité soient réunies", a avancé Edouard Philippe.

La loi sur la réforme de la fiscalité locale pour mi-avril

Sur le fond, les maires demandent l'autonomie financière et fiscale depuis la suppression de la taxe d'habitation et l'encadrement des dépenses de fonctionnement. Mais dès hier soir, devant le bureau de l'AMF, avant le dialogue direct avec les élus locaux, le chef de l'Etat a rétorqué qu'il n'y croyais pas.

C'est pourquoi, avec l'Assemblée des départements de France (ADF) et Régions de France, confie son secrétaire général Philippe Laurent à La Tribune, l'AMF vient de lancer un groupe de travail visant à réécrire la formule consacrée selon laquelle "les collectivités

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