Comment Thales mise sur le pactole du transport urbain en Chine

Thales Shanghai Chine Transport

Thales, qui présente ses résultats semestriels vendredi avant bourse, est solidement ancré en Chine, notamment dans les transports urbains. Décryptage d'un succès.

Publié le 20-07-2016 par Michel Cabirol à Hong Kong, puis Shanghai

Pour Thales, la Chine est un bon moteur de croissance sans être pour autant un eldorado. C'est notamment le cas dans les transports urbains où le groupe d'électronique appuyé par ses partenaires chinois propose aux municipalités des grandes villes des systèmes de signalisation, de supervision et de billettique. Au standard occidental, tous ces équipements permettent de doter ou de moderniser les lignes de métro et de tramway de villes en Chine qui ne cessent de s'étendre.

Le marché semble gigantesque en Chine. Car toutes les villes de plus de trois millions d'habitants (soit 25 au total) peuvent prétendre à un métro, selon les directives de Pékin. En 2014, 23 villes avaient déjà des métros disposant d'une couverture de 2.735 kilomètres et construisaient dans le même temps 2.853 kilomètres de lignes supplémentaires. Dans ce contexte démesuré à l'échelle de ce pays, le métro de Pékin transporte 8,7 millions de passagers tandis que celui de Shanghai 8,4 millions (contre 4,2 millions à Paris ou 5,6 à New York). Deux métros déjà équipés par des systèmes de Thales.

Une activité stratégique pour Thales

Le développement de l'activité transport urbain en Chine s'inscrit parfaitement dans la stratégie de Thales, qui est complètement absent du réseau des transi à grande vitesse. Dans une interview accordée à "La Tribune" en juin 2015, son PDG Patrice Caine avait été très clair sur l'importance au sein du groupe du développement de l'activité transport : "nous voulons aller dans les émer

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