Comment Microsoft est redevenu cool
Depuis sa prise de poste en 2014, l'actuel directeur-général de Microsoft, Satya Nadella, a su dépoussiérer l'entreprise en donnant la priorité au cloud, en promouvant l'ouverture et le logiciel libre, et en modernisant les méthodes de management.
Publié le 02-09-2021 par Guillaume Renouard, correspondant à San Francisco
« Microsoft peut-il survivre à la chute des ventes de PC ? » Cette question, que se pose un éditorialiste de Computerworld en décembre 2013, est alors sur toutes les lèvres. Quelques mois plus tôt, le groupe a vu son action chuter de 12%, une baisse inédite depuis l'explosion de la bulle internet de l'an 2000. Alors que le mandat de Steve Ballmer, successeur de Bill Gates, touche à sa fin, et que Satya Nadella s'apprête à prendre la relève, Microsoft traîne une réputation doublement négative.
Celle d'un « evil empire », un conglomérat immoral et dangereux, d'une part, notamment du fait de sa stratégie de licence agressive visant à promouvoir au maximum Windows et la suite Office, ses deux vaches à lait. Bien que lucrative, cette stratégie lui a par le passé valu les foudres des autorités antitrust américaines, et un procès durant lequel Microsoft a de peu échappé au démantèlement en 2001.
Celle d'un véritable dinosaure du net, d'autre part, ayant raté tous les récents virages technologiques, du moteur de recherche au smartphone, en passant par les réseaux sociaux. Bref, la messe est dite : Microsoft est une relique d'un autre temps, un has been vivant sur sa gloire passée et condamné à un inexorable déclin.
Microsoft is back
Sept ans après la prise de poste de Satya Nadella, le contraste est saisissant. Le géant de l'informatique vient d'afficher le trimestre le plus profi
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