Comment la France entend devenir la championne de l'intelligence artificielle et de la donnée

smart city IA

Pour le deuxième et dernier jour du Forum Smart City du Grand Paris ce mercredi 29 novembre, acteurs publics et privés ont débattu de la ville intelligente à l'ère de la data et des objets connectés.

Publié le 01-12-2017 par César Armand

« Nous sommes un vieux pays qui doit se réinventer sur lui-même ». Le diagnostic est signé Gabrielle Gauthey, directrice des Investissements et du Développement local à la Caisse des Dépôts, pour qui il ne faut pas « plaquer des solutions toutes faites mais préserver la ville » : « Nous avons investi des entreprises qui valorisent la data tout en gardant à l'oeil l'intérêt du territoire à en conserver la maîtrise ». Chez Orange, la préoccupation est peu ou prou la même, à l'image de sa directrice Smart Cities Delphine Woussen : « Nous repensons la ville dans la ville pour proposer des services numériques ».

Le gendarme des données, la CNIL, représenté par Régis Chatellier, rappelle, lui, le modèle français, « un cadre qui respecte les droits de l'individu » : « C'est important de le prendre en compte tout au long de la chaîne ». Même les fonctionnaires urbains se doivent d'innover, en témoigne Alexandre Missoffe, délégué général de Paris Ile-de-France Capitale Economique : « la Direccte a été obligée d'adapter ses procédures comme France Domaine sur son système d'acquisition ».

« Que les marchés publics tiennent compte de l'innovation ! »

Le directeur général Stratégie, Data et Nouveaux usages chez JC Decaux, Albert Asséraf, interpelle justement les décideurs à ce sujet : « L'innovation a un coût et il faudrait que les marchés publics français en tiennent compte ». Patricia Crifo, économiste en train de créer un master Urban Planning à Polytechnique, trouve d'ailleurs « assez

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