CMI, ce groupe belge qui rêve de s'offrir Renault Trucks Defence

CMI Renault Trucks Defence KNDS

En dépit d'un veto du ministère de la Défense français, CMI Defence a exprimé son intérêt auprès de Volvo pour le rachat de Renault Trucks Defense, selon nos informations.

Publié le 06-02-2017 par Michel Cabirol

Et si finalement la partie était loin d'être gagnée pour le groupe franco-allemand KNDS dans le dossier de reprise de Renault Trucks Defense (RTD). Le favori du ministère de la Défense, KNDS (KMW Nexter Defense Systems), devra donc se montrer convaincant auprès du vendeur Volvo face à un prétendant inattendu, le groupe belge CMI, spécialisé entre autre dans les tourelles de véhicules blindés et la fabrication de canons (90, 105, 120 mm). Au total, le groupe présent dans la sidérurgie, l'énergie, l'environnement, les services et la défense, a réalisé environ 1,4 milliard d'euros de chiffre d'affaires en 2016, dont la moitié dans l'armement terrestre (CMI Defence).

Présidé par le Français Bernard Serin (actionnaire à 80% de CMI), ce groupe wallon basé à Liège, qui fête ses 200 ans d'existence en 2017, dispose de quelques atouts non négligeables pour séduire Volvo et s'offrir RTD à la barbe de KNDS. Et ce, en dépit du veto mis par le ministère de la Défense quand CMI est allé consulter l'Hôtel de Brienne, selon nos informations. Aujourd'hui "la porte s'est un peu ouverte", explique-t-on à La Tribune

Les cinq atouts de CMI pour s'offrir RTD

CMI, qui a approché en avril 2016 pour la première fois Volvo alors en pleine réflexion sur RTD, coche toutes les cases imposées par la France. A Paris, personne ne s'attendait à une candidature telle que celle de CMI. Le ministère de la Défense s'oppose à la vente de RTD à un fonds financier ou à un groupe allemand, Rheinmetall étant principa

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